Quelle solution contre les décharges sauvages qui s’entassent à Marseille ?

Quelle solution contre les décharges sauvages qui s’entassent à Marseille ?

Déchets entassés sur des terrains vagues, le long des routes, en lisière des centres villes, les décharges sauvages sont un vrai fléau qui touche la France entière.

Marseille, bien évidemment, n’est pas épargnée, notamment dans ses quartiers Nord.

Une première interrogation se pose : qui sont ceux qui jettent sauvagement dans les rues de Marseille? Indéniablement « les gens qui travaillent au noir », explique Monique Cordier, déléguée (LR) à la propreté au Conseil de territoire Marseille-Provence (ex MPM). Cela leur permettrait d’éviter “de se rendre en déchetterie“. En effet, les professionnels doivent payer* pour se débarrasser de leurs déchets, dans l’une des deux plateformes spécialisées, situées à la Millière (11e) ou aux Aygalades (15e), en ayant au préalable enregistré leur entreprise.

La gratuité des déchetteries comme solution contre les déchets sauvages ?

Non car les entreprises qui jettent ne sont pas déclarées. Le coût de la gratuité des déchetteries professionnelles se répercuterait inévitablement sur les impôts des Marseillais. « Est-ce que les Marseillais sont prêts à payer collectivement pour des entreprises qui polluent alors qu’elles gagnent de l’argent et peuvent payer pour leurs déchets?

Et une écotaxe généralisée ?

Actuellement, la métropole Aix-Marseille-Provence consacre 2 millions d’euros chaque année pour nettoyer les décharges sauvages. Une action de son ressort lorsqu’il s’agit de déchets ménagers, mais pas de déchets professionnels. Le problème pour le contribuable : lorsque les déchets professionnels sont jetés illégalement dans la rue, la métropole se doit de les enlever… « Une opération de nettoyage coûte entre 30 000€ et 60 000€, ce qui explique que l’on ne peut pas en faire tous les jours », précise l’élue. « C’est autant de cantonniers que j’enlève dans la rue, des collectes des encombrants via la plateforme “Engagés au Quotidien” qui doivent être décalées… On fait des aménagements pour éviter que les décharges sauvages ne reviennent une fois le site nettoyé, mais on ne fait que déporter le problème », regrette-t-elle. Des entreprises aussi se chargent du problème lorsqu’il s’agit de terrain ou de voie privés. Rue Capitaine Gèze prolongée par exemple (15e), qui est un chemin privé, des engins sont en action depuis deux jours pour enlever l’ensemble des déchets. Les entreprises et le centre de formation pour apprentis qui en sont responsables vont aussi installer deux portails et des caméras de surveillance pour éviter qu’une décharge sauvage ne s’y crée de nouveau par la suite. Idem du côté de la Madrague Ville, où un ancien parking de supermarché servait de décharge sauvage.

Les caméras de vidéo surveillance DURUS SECURITE sont particulièrement adaptées pour la lutte contre les dépots sauvages. Ces caméras sont 100 % autonomes, et n’ont pas besoin d’être raccordées à de la fibre optique ou à un réseau électrique. Elles peuvent facilement se déplacer d’un endroit à l’autre en fonction des besoins ou des zones de surveillance que l’on veut mettre en place. Elles permettent de mettre sous surveillance, de façon temporaire, des zones de dépôts sauvages et d’identifier les contrevenants. Enregistrement des données, rapatriement des séquences vidéos à distance (pas besoin de se déplacer pour enregistrer les séquences, tout se fait grâce au portail intégré).

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